A son époque (on dirait un vieux ... pourtant on ne parle que des années 1970-1980 !), les télécoms, c'était une affaire de magnétisme.
Lorsque Mme Michu décrochait son téléphone pour parler à sa vieille copine Mme Michou, tout une invraisemblable horlogerie d'éléctroaimants, de tiges, de clapets, de pivots se mettait en branle pour mettre en communication les deux abonnées.
Multiplié par des dizaines, des centaines d'abonnés, ce système faisait des centraux téléphoniques d'immenses cathédrales emplies en permanence du cliquetis des milliers de minuscules pièces mécaniques en mouvement.
Dans son monde à lui, plus de mécanique bruyante et encombrante. Les chassis de matériel éléctromécanique ont laissé la place aux routeurs et aux serveurs.
Des bruyantes cathédrales téléphoniques d'hier reste le bourdonnement continu des climatisations et des ventilateurs qui emplit les immenses salles des datacentres.
Plus d'éléctroaimants, de mécaniques complexes, ils ont été remplacés par la lumière qui circule dans les fibres optiques. L'unité de base est devenue le bit, l'outil quotidien un clavier d'ordinateur.
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